L’itinérance

Toutes les étapes de la Route de mémoire sont à la carte et modulables selon vos envies, pour un séjour de minimum 6 nuits.

À vous de construire le parcours idéal qui restera marqué à jamais dans votre souvenir…

Cette itinérance n’est qu’une suggestion de ce à quoi pourrait ressembler votre séjour avec nous.

Première halte, la Maison des Arganiers

Nid d’aigle perché dans un douar de trois familles de bergers, vivant au rythme des pâturages, elle dévoile depuis ses terrasses à flanc de colline un point de vue époustouflant sur la vallée. À quelques kilomètres d’Agadir, la Maison des Arganiers sera votre première halte.

Après avoir retrouvé votre butler à l’aéroport, vous cheminerez sur la route des caravaniers, immenses steppes émaillées de cactées, de roches et d’arganiers.

Là, plusieurs options s’offrent à vous. Prendre le temps de vous acclimater à cette somptueuse bâtisse en pierres blanches sur deux niveaux, avec son salon, ses terrasses et ses trois chambres.

Flâner dans les ruelles du hameau d’Azrarag en compagnie de Rachid, point de départ d’une infinité de balades à pied.

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Partir à la découverte du plus grand rucher d’Afrique, à Inzerki.

Visiter la coopérative d’huile d’argan voisine.

Ou tracer vers l’océan, pour se frotter aux vagues de Tamri et vivre au rythme des marées.

Seconde halte, le village de Tizkmoudine

Changement d’ambiance à 3h30 de là. Après un déjeuner dans le grenier à grain d’Ifri Imadidane, pénétrez dans ce village berbère, aux portes du désert.

Il y a quelques années, les habitants de Tizkmoudine ont décidé de redonner vie à l’ancien ksar, abandonné depuis un demi-siècle. Chaque ruelle est la promesse d’une épopée dans le passé.

Poussez une porte, et vous découvrirez les vestiges d’une maison bourgeoise, les merveilles d’une mosquée, d’un musée ou l’effervescence du centre d’arts créatifs pour les enfants.

Plus loin, sur la place du village, une dégustation de pains sortis des fours traditionnels vous attend, avant d’aller boire le thé avec les femmes de la coopérative de tissage, héritières d’un précieux savoir-faire.

Séjourner dans ce village abandonné est la quintessence de l’hospitalité immersive. Plus qu’une simple étape d’une ou deux nuits, c’est une expérience au cœur de la culture ancestrale marocaine. Un temps de découverte, d’échange et de partage authentique avec la communauté locale. Sans électricité, les trois chambres sont éclairées par des bougies et des lanternes et un poêle à bois est installé pour se réchauffer à la nuit tombée. Dans un tel décor, difficile de ne pas succomber à la tentation de contempler la nuit étoilée.

Troisième halte, la Maison rouge

Cernée par les montagnes, au fond de la vallée d’Awju, la Maison rouge n’est pas à la portée du touriste désorienté. Depuis le village de Tizkmoudine, comptez 1h30 de route pour l’atteindre. Une fabuleuse traversée des contreforts de l’Anti-Atlas, jusqu’à la source d’eau chaude marquant le cœur de la partie ancienne du village où trône la bâtisse. Là où les arbres se font rares, la roche joue avec le soleil pour se nimber d’une palette allant du noir à l’orange vif.

Cette maison, bâtie de la même roche rouge que les affleurements qu’elle domine, est celle d’un voyageur qui a décidé d’y poser ses malles et de profiter des plaisirs simples. S’arrêter sous un amandier, pour bouquiner ou rêvasser, avec le panorama sur les massifs avoisinants.

Et explorer les richesses du passé, à Aït-Kin ou Timliline, deux villages voisins ayant conservé intacts leurs greniers à grain du XVIIIe siècle.

De retour de ces pérégrinations, cédez à l’appel d’un thé en surplomb des palmiers dattiers. Pour effleurer la poésie des dernières lueurs du jour.

Quatrième halte, le Camp de l’acacia

Cap vers l’aventure, la vraie. Non loin de la frontière algérienne, la ville de Fam el-Hisn (à deux heures de route de la Maison rouge) annonce les grands ergs sahariens. Autour d’un splendide acacia, trois khaïmas, tentes traditionnelles mauritaniennes, ont été plantées par votre équipe.

Avec ses malles et ses coussins confortables, on pourrait croire à un mirage. Dans le Camp de l’acacia, le nomadisme revêt ses habits de lumière.

Le rythme change à nouveau. La notion du temps se délite. Des peintures rupestres témoignent du passage des hommes dans les environs, il y a 12 000 ans. Autour du feu, les échanges se font plus intimes. Après avoir observé le soleil se coucher en haut d’une grande dune, installez-vous pour un dîner que vous n’êtes pas près d’oublier.

Dans le calme absolu de cet environnement inviolé nous viennent à l’esprit quelques vers d’Henri Michaux. « Le désert n’ayant pas donné de concurrent au sable, grande est la paix du désert ».

Cinquième halte, la Maison de l’oasis

Retour à la civilisation. Après trente minutes de piste et une heure de route, un déjeuner vous attend au cœur du grenier pluri-millénaire d’Amtoudi.

Vous regagnez ensuite la route des dromadaires en direction d’Assa et de Fask pour découvrir votre nouvelle demeure, cernée de palmiers.

Dans la Maison de l’oasis, l’humeur est à la langueur. Les deux petites villas d’inspiration berbère font la part belle aux matières et aux savoir-faire locaux. Moucharabiehs, méridiennes couleur crème, étoffes précieuses et tabourets de bois sculpté : Un thé au Sahara rencontre Out of Africa.

Là encore, vous êtes maîtres du programme. Profiter de votre maison en pisé surmontée d’une tente bédouine ou partir avec un guide pour une traversée, à pied ou à vélo, de la palmeraie.

À la tombée de la nuit, des musiciens entonnent des mélopées, inspirées des chants soufis mauritaniens. Un héritage des caravanes qui faisaient halte à Guelmim, à quelques kilomètres de Tighmert, épicentre des échanges d’or et d’épices. Restez une nuit de plus et vous apprécierez une séance de cinéma mémorable à la belle étoile.

La Route de Mémoire se termine… Mais vos souvenirs commencent à peine à éclore. C’est ce qui est le plus précieux pour nous.